Barack doit s’étoffer
L’élection de Barack Obama à la tête des Etats-Unis m’a rempli de satisfaction. Même si je ne suis plus marxiste depuis longtemps (il faut bien avouer que le marxisme est une maladie mentale!), l’idée que les USA deviennent une nation social-démocrates me séduit. En effet, jusque là les Etats-Unis avaient bâti leur modèle officiellement sur la libre entreprise et officieusement sur l’exploitation des autres pays. Je m’explique : si les grandes compagnies comme Nike n’avaient pas fait travailler des enfants, elles auraient fait moins de bénéfices et payé moins d’impôts. Les Américains n’auraient donc pas eu un Etat aussi puissant. Cette tendance n’est pas nouvelle. Autrefois c’est grâce à l’exploitation des noirs que le pays de la liberté s’est enrichi. Les Etats-Unis ont donc été créés par des oppresseurs et des exploitants. Preuve en est le traitement des Indiens d’Amérique. Les USA sont donc riches grâce à la pauvreté des autres. Mais il ne faut pas croire, comme certains, que Barack Obama va rendre le pays socialiste. Il n’est pas marxiste. Il respecte la libre entreprise et il est proche du peuple. Ce n’est pas un gauchiste hystérique comme on en a beaucoup en Europe.
Obama a commencé sa gouvernance très fort avec la réforme de la santé. Il a voulu rendre les soins médicaux de base accessibles à tous. Il était temps. Il n’est pas normal que ceux qui, par leur travail, assurent la richesse des patrons, ne puissent pas vivre décemment. Mais, dès cette étape, on a constaté un problème. Les plus libéraux ont critiqué la réforme du président, n’hésitant pas à faire des comparaisons scandaleuses. Et là, Barack Obama a hésité. Il est devenu passif et a repoussé beaucoup de ses réformes. Je crois qu’il n’a pas compris quelque chose. En politique, toutes les réformes sont critiquées. Augmentez une allocation et on vous reprochera d’inciter à la paresse. Diminuez la et on vous reprochera de tuer les pauvres. Le seul moyen de gouverner un pays efficacement est d’ignorer la critique. Barack Obama apparaît donc comme un faible. Pour faire de la politique il faut être un lion. Ce président a les bonnes idées mais il doit être capable de les imposer. Et s’il a autorisé la construction d’une mosquée à Manhattan, il ne doit pas revenir là-dessus. C’est lui qui commande!
J’espère que M. Obama va acquérir la carrure d’un vrai homme d’Etat car il peut aider le monde. Il ne manquerait plus qu’il nous débarasse des OGM et ce serait parfait.